Les Vélib’ de JC Decaux et de la Mairie de Paris

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Extrait de l’article de Bertrand Le Gendre, « Pourquoi les Vélib’, fétiches des bobos, sont vandalisés », journal Le Monde, le 13/06/09 :

"Les vols, les incivilités et les étourderies ont alourdi la facture. Dépitée, la société JC Decaux est avare de détails sur ce vandalisme, qu’elle n’avait pas anticipé. Mais elle a quand même obtenu de la Mairie de Paris un avenant à l’accord qui les lie. Au-delà de 4 % de perte annuelle, la Ville s’engage à prendre en charge, à hauteur de 400 euros l’unité, le remplacement des Vélib’ volés ou détruits. Selon Annick Lepetit, il pourrait en coûter 1,6 million d’euros par an aux contribuables parisiens.

Le remplacement accéléré du parc fait l’affaire des ouvriers de l’usine de Toszeg, en Hongrie, au sud-est de Budapest, où JC Decaux fait fabriquer les Vélib’. Mais leur satisfaction est relative. Comme l’a rapporté le magazine Challenges, ces ouvriers sont payés à peine 2 euros de l’heure, soit 352 euros par mois, nettement moins que le salaire moyen du pays (743 euros). La casse des Vélib’ serait plus onéreuse encore si ces ouvriers étaient normalement rémunérés."

Voir en ligne : "Une Europe libérale, fondée sur la seule concurrence" selon Mendès France

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