Roumanie : barrières au sein de supermarchés de l’enseigne allemande Kaufland pour séparer les vaccinés des non-vaccinés

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D’après capital.fr le 13 septembre 2019, « Il est, de loin, l’homme le plus riche d’Allemagne. Dieter Schwarz, discret fondateur et propriétaire du groupe Schwarz, a une fortune estimée à 41,5 milliards d’euros. Le groupe comprend notamment les magasins Lidl [1] et Kaufland. » Selon lecho.be, Dieter Schwarz a repris « temporairement la direction opérationnelle du groupe » en juillet dernier.

Ci-dessous, extrait de l’article « Des barrières dans un supermarché allemand pour séparer les vaccinés des non-vaccinés ? » publié par lci.fr le 29 novembre 2021 :

« La semaine passée, la presse locale [en Roumanie] s’est fait l’écho de la mise en place de ces barrières au sein de supermarchés de l’enseigne Kaufland. Des photos et vidéos, sous différents angles, permettent d’observer la mise en place de ces barrières, dans le magasin de Râmnicu Sarat par exemple, à 150 km de Bucarest. Plus au Nord, c’est dans la localité de Turda que des installations similaires ont été rapportées. Sur ces séquences ou clichés, des inscriptions rédigées en roumain sont aisément lisibles. De quoi confirmer la localisation de ces barrières puisque cette langue n’est utilisée qu’en Roumanie et en Moldavie.

S’agit-il de différencier l’accès en fonction du statut vaccinal ? Oui, mais aussi et surtout de tenter d’appliquer les mesures en vigueur localement. “La situation a été constatée dans presque tous les supermarchés de la chaîne Kaufland du pays ”, rapporte le site Turdanews. Et de préciser que “la situation s’explique par la décision des autorités de limiter l’accès des personnes non-vaccinées aux seuls magasins jugés ’essentiels’, comme l’alimentation ou les pharmacies ”.

Les médias rapportent toutefois que dans plusieurs magasins, les barrières n’auront été en place que quelques jours. Des maires ont notamment souhaité étudier la légalité d’un tel dispositif, tandis que des risques pour les clients ont été mis en avant dans d’autres établissements de l’enseigne. En cause : la difficulté à faire appliquer les mesures de sécurité en cas d’incendie, les barrières pouvant entraver la circulation et mettre en danger des personnes retenues à l’intérieur du magasin.

Une association de consommateur est montée au créneau ces derniers jours, contactant notamment l’ambassade d’Allemagne en Roumanie. Kaufland, en effet, est une enseigne de grande distribution basée outre-Rhin, ce qui explique sans doute pourquoi les messages partagés sur les réseaux sociaux ont évoqué des images supposément tournées chez nos voisins. »
Dieter Schwarz


J.G.

Voir en ligne : Mario Draghi et le passe sanitaire : ceci n’est pas le fascisme, n’est-ce-pas ?

[1« L’enseigne allemande est aussi surveillée de très près pour ses pratiques sociales. En février, une plateforme logistique de Lidl en Bretagne a été perquisitionnée, dans le cadre d’une enquête pour harcèlement. En 2008 et 2009, Lidl avait été secoué par des scandales d’espionnage interne en Allemagne. Installation de caméras, embauche de détectives privés, collecte d’information sur la santé des salariés : le groupe a reconnu les faits et payé de lourdes amendes. » Source : Corentin Dautreppe, « L’inexorable ascension de Lidl en France, ou la saga d’une révolution réussie après la sinistre année 2011 », latribune.fr, 31 mars 2021.