Marée noire : catastrophe incommensurable

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« Le 30 avril, les premières nappes atteignent les côtes de Lousiane. Rapidement, le pétrole s’infiltre dans les bayous, le fragile écosystème des marais où viennent se reproduire de nombreuses espèces animales. Des galettes de pétrole sont également repérées dans le Mississippi et l’Alabama. L’interdiction de pêcher est étendue par les autorités à environ un tiers des eaux du golfe du Mexique.

[...]

Près de deux mois après l’explosion, l’impact de la catastrophe est encore mal connu. Les quantités déversées sont elles-mêmes mal connues : de 100 millions à 215 millions de litres. Le Washington Post a établi une comparaison avec les marées noires précédentes. Selon les études publiées sur les conséquences à long terme de l’Exxon-Valdez, qui a déversé 48 millions de litres dans la baie du Pince-William en Alaska, une population de 700 000 oiseaux de mer a été éliminée, ainsi que 5 000 otaries. Plus de vingt ans après, le nombre d’otaries n’est pas revenu à son niveau antérieur. Et les harengs ont pratiquement disparu.

[...]

Comment arrêter la fuite ? »

Extraits de l’article du journal lemonde.fr, Marée noire : retour sur une catastrophe écologique hors norme, publié le 15/06/10.

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