La France s’est dotée d’un nouveau chef de l’Etat élu par défaut (18,2% des électeurs au premier tour, 43% au deuxième). Ce deuxième tour a vu une participation exceptionnellement faible (25% d’abstentions, 12% de blancs et nuls par rapport aux exprimés). Et c’est sur cette très faible légitimité, permise par ce système en crise, qu’il désire gouverner par ordonnances, symbole des formes autoritaires du pouvoir. Mais comment pouvait-il en être autrement ?