L’Allemagne et la France s’opposent sur la restructuration de la dette grecque

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Le supplice de Sisyphe« Le ministre allemand des Finances a conditionné mercredi une aide financière supplémentaire à la Grèce à une participation accrue des créanciers privés, par l’entremise d’une restructuration de la dette.
Dans une lettre aux plus hauts responsables s’occupant de la crise de la dette, dont l’Associated Press a obtenu une copie, Wolfgang Schäuble propose d’allonger de sept ans les délais de remboursement de la dette afin de donner plus de temps à la Grèce pour réformer son économie.
La Banque centrale européenne (BCE) s’est opposée par le passé à une telle mesure, estimant que cela pourrait ébranler le système financier européen. Les agences de notation ont prévenu que cela pourrait être considéré comme un défaut de paiement. » [1]

« La France a réaffirmé mercredi, par la voix du porte-parole de son gouvernement François Baroin, son opposition à toute restructuration de la dette grecque. » [2]

Information envoyée par Bruno Arfeuille.

Sur ce site : François Hollande, la dette publique et les banques privées