François Hollande, la dette publique et les banques privées
Lors d’une réunion publique à Gentilly le 31/01/11, François Hollande, ancien premier secrétaire du PS et Young Leader dans le cadre de la Fondation Franco-Américaine, a répondu négativement à la question suivante : êtes-vous pour la suppression de l’article 123 [1] du traité de Lisbonne [2] ?
Il souhaite que les États continuent à emprunter sur les marchés financiers et à payer les intérêts. Quelques secondes d’attente pour le chargement de la vidéo.
Depuis une loi du 3 janvier 1973, l’État français a transféré son droit régalien de création monétaire sur le système bancaire privé comme cela avait déjà été évoqué dans l’article La dette publique, une affaire rentable. À qui profite le système ? qu’il est nécessaire de consulter.
Ce transfert concerne en fait tous les États de la zone euro à cause de cet article 123 qui reprend l’article 104 [3] du traité de Maastricht -cet article 123 est également identique à l’article 181 du Traité Constitutionnel Européen refusé par le peuple français en 2005 par référendum [4]-.
Les propos de François Hollande ne peuvent que ravir Jean-Claude Trichet [5] et le banquier Michel Pébereau [6], promoteur de la gouvernance mondiale. Pour ce dernier, BNP Paribas affichait jeudi un bénéfice net de 7,8 milliards d’euros en 2010, en hausse de 34% par rapport à 2009 [7].
La troïka (Commission européenne, BCE et FMI) veut imposer des privatisations massives à la Grèce [8] M. Hollande... Cette dernière va subir le programme "d’ajustement structurel" du FMI de M. Strauss-Kahn. Il est temps de vous poser la même question qu’à celui-ci [9] : qu’est-ce-qui est encore de gauche chez vous, François Hollande ?
Primidi 1 Ventôse an CCXIX