Mario Draghi et le passe sanitaire : ceci n’est pas le fascisme, n’est-ce-pas ?
Aujourd’hui en Italie, le passe sanitaire a été rendu obligatoire pour tous les travailleurs, du public comme du privé. Toute personne n’ayant pas été vaccinée ou n’ayant pas récemment guéri du Covid-19 doit montrer à son employeur la preuve d’un test négatif qu’elle a elle-même payé, sous peine d’être déclarée absente et privée de salaire.
Il est nécessaire de rappeler quelques éléments du CV du chef du gouvernement italien, Mario Draghi : vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs entre 2002 et 2005, gouverneur de la Banque d’Italie entre 2006 et 2011, président de la Banque centrale européenne (BCE) de 2011 à 2019, puis chef du gouvernement italien à partir du 13 février 2021 en recevant le soutien de la quasi-totalité des partis du Parlement.
Ce n’est pas la première fois que Mario Draghi emploie « la force lorsqu’il le juge nécessaire », « aussi policé soit-il » [1] et qu’il s’attaque aux salaires [2].
Mais ceci n’est pas le fascisme, n’est-ce-pas ?
J.G.
Voir en ligne : Covid-19 et vaccination obligatoire : de Christophe Barbier à Emmanuel Lechypre.
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