Mais qui sont les bailleurs étrangers et les donateurs finançant l’Union africaine ?

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« Les dirigeants de l’Union africaine (UA) étaient réunis dimanche à Nouakchott pour un sommet axé sur le renforcement de l’intégration continentale. Il s’agit d’un des chantiers engagés par le président rwandais Paul Kagame au moment où l’Afrique est confrontée à l’exode de sa jeunesse.

[...].

M. Kagame doit également présenter un nouveau rapport sur une réforme institutionnelle de l’UA visant notamment à garantir l’autonomie financière de l’organisation pour lui donner les moyens de sa souveraineté politique.

Le budget de l’UA provient à plus de 50 % des bailleurs étrangers et ses programmes sont financés à 97 % par les donateurs. Pour réduire cette dépendance, la réforme prévoit le prélèvement dans chaque pays d’une taxe de 0,2 % sur des importations.

La création d’une zone de libre-échange (ZLEC), lancée le 21 mars à Kigali et qui pourrait représenter un marché de plus de 1,2 milliard de personnes en Afrique et la corruption, qui, selon l’ONU, fait perdre au continent 25 % de ses richesses annuelles, devraient également être au cœur des discussions. »

Extraits de l’article « Les dirigeants africains se réunissent en Mauritanie » publié par tdg.ch le 01/07/18.

Voir en ligne : L’Union africaine et la création de sa Zone de libre-échange continentale (ZLEC).